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Nous
partons tôt vers la Plaza Marti, sur notre chemin visite de magasin
d'état peu fourni et achat de miel et de cigares dans une boutique
sans doute privée. Nous
visitons le joli théâtre du XIX°s dont la scène pentue permettait
aux spectateurs de mieux voir les acteurs. Visite du palais Ferrer,
c'est du néo-baroque du début XX°s et sa jolie tourelle
surplombe la ville.
Vélo moteur artisanal à galet |
Nous reprenons la voiture et disons au revoir à Rolando pour aller au bout de la Punta Gorda, extrémité de la baie de Cienfuegos. Nous y découvrons des maisons en bois, dans leur jus, qui ont un petit air de Louisiane.
Notre petite équipe... |
Nous
reprenons la route vers Trinidad, étonnés de voir que la côte est
dominée par des reliefs qui culminent à 1106m.
Nous
arrêtons au bord de la route pour acheter du miel à un petit
producteur, 2cuc la bouteille mais moins de goût que celui acheté
précédemment.
Vendeur de miel |
Nouvel
arrêt baignade avant d'arriver à Trinidad. On négocie avec le
plagiste pour se changer dans la réserve de son bar...
Nous
nous installons dans nos chambres avec accès à une très jolie
terrasse donnant sur les toits.
On pose les valises et en route pour la Plaza Mayor par des rues pavées et pleines de charme. La Plaza et les alentours sont joliment éclairés. Il y a beaucoup d'animation sur les degrés donnant sur la place. La musique est partout et ça bouge bien !
On pose les valises et en route pour la Plaza Mayor par des rues pavées et pleines de charme. La Plaza et les alentours sont joliment éclairés. Il y a beaucoup d'animation sur les degrés donnant sur la place. La musique est partout et ça bouge bien !
Nous
optons pour un restau un peu plus éloigné, le Malibran. Nous avons
l'impression d'entrer dans une maison particulière avec encore des
photos de famille aux murs.
Retour
à la casa, impatients de découvrir cette jolie ville, demain, sous
le soleil.
Puis nous poursuivons le circuit vers la Tour Manaca Iznaga, haute de 44m mais le vent violent nous empêche de monter au sommet.
Nous finissons la journée par un diner dans notre restaurant Malibran près de l’église, avec un bon orchestre de musique cubaine.
Après un délicieux
petit déjeuner pris sur la terrasse de notre chambre d’hôtes,
nous partons à la découverte de la Plaza Mayor, que nous avons
seulement entrevue hier soir.
Son petit jardin est entouré de l’église de la très Sainte Trinité et de magnifiques demeures coloniales très colorées, que nous visitons.
Son petit jardin est entouré de l’église de la très Sainte Trinité et de magnifiques demeures coloniales très colorées, que nous visitons.
Elles abritent le
musée d’architecture coloniale qui nous permet de mieux déchiffrer
les façades de la ville, ainsi que le musée historique, situé dans
le beau Palacio Canterro. La Galeria de Arte présente des œuvres
discutables mais son intérieur décoré de fresques mérite qu’on
s’y arrête. Nous visitons aussi le Musée de la Lucha contra
Bandidos consacré à la lutte contre les contre-révolutionnaires,
très intéressant et d’où nous avons une vue splendide sur les
vieux toits de la ville.
Nous quittons la place
centrale pour monter vers l’ermitage de la Popa et nous traversons
un quartier très pauvre. Le Mojito qu’on nous sert dans un petit
troquet est un vrai de vrai ! Nous allons devoir nous reposer un
peu avant de repartir…
En partant vers la
Valle de los Ingenios (des Moulins à sucre), nous nous arrêtons
dans une école où nous remettons au Directeur un gros sac de stylos
qui semblent manquer à Cuba. Après un coup d’œil panoramique sur
la vallée, du haut du Mirador Loma del Puerto, nous partons en
calèche parcourir les terres d’une hacienda au milieu des cannes
à sucre. Nous nous arrêtons dans la maison des maîtres et on nous
montre la tour d’où on surveillait les esclaves ainsi que le
« barracon » où ils étaient logés…
Puis nous poursuivons le circuit vers la Tour Manaca Iznaga, haute de 44m mais le vent violent nous empêche de monter au sommet.
Nous finissons la journée par un diner dans notre restaurant Malibran près de l’église, avec un bon orchestre de musique cubaine.
26 janvier, vers Valentin Perla Blanca
Petit-déjeuner à 7h30
car nous avons de la route à faire pour arriver à Cayo Santa
Maria !
De gros nuages sur
Trinidad…un arrêt assez rapide à Sancti Spiritus car nous
voulons garder du temps pour Santa Clara. Nous visitons quand même
l’église où Baratolomè de las Casas prononça un discours pour
la défense des Indiens victimes des Espagnols. Nous poursuivons
notre route mais la pluie s’intensifie. A Santa Clara, nous
arrivons trempés à la fabrique de cigares : elle est fermée
pour cause d’intempéries. Nous partons au musée du train blindé
que le Che a fait dérailler en 1958 : fermé pour cause de
mauvais temps. Décidément ce n’est pas notre jour ! Nous
trouvons un petit café-musée plutôt sympa où nous prenons des
sandwiches en regardant les souvenirs du Che et de Fidel.
Après un coup d’œil au monument du Che, nous repartons vers le Cayo. Les 50 km de digue et de ponts sont tout de même remarquables. Et nous arrivons au Valentin Perla Blanca : immense hôtel, impression d’entrer dans une volière… et dehors la tempête ! Nos chambres sont au moins grandes et confortables.
Après un coup d’œil au monument du Che, nous repartons vers le Cayo. Les 50 km de digue et de ponts sont tout de même remarquables. Et nous arrivons au Valentin Perla Blanca : immense hôtel, impression d’entrer dans une volière… et dehors la tempête ! Nos chambres sont au moins grandes et confortables.
27 janvier
Temps toujours aussi
mauvais, température 24°. Nous décidons de passer la journée et
de partir demain matin. Tant pis si nous perdons une journée de
séjour « all inclusive » ! Lecture, réservation du
restaurant sea food qui nous prend presque 2 heures, déjeuner puis
sieste. Petite balade jusqu’à la mangrove où nous voyons les
dégâts du cyclone Irma et où nous suivons le vol d’un pélican.
Bon diner, heureusement !
28 janvier, départ vers Playa Larga
Nous partons de bonne
heure vers la Havane, avec l’idée d’y passer une nuit de plus.
Mais en route nous vient l’idée de retourner à Playa Larga où
nous avions pris un bain si agréable à l’aller. Nous prenons une
auto-stoppeuse car les transports sont quasi inexistants entre les
villes et nous essayons de parler autant que notre niveau d’espagnol
nous le permet.
Le temps se dégage, il
fait 29°, nous y allons. Nous prenons 2 bungalows, un peu chers par
rapport aux chambres d’hôtes mais nous sommes tout près de la
plage, qui est presque déserte, c’est le paradis !
Apéro sur la plage, repas dans un restaurant de poisson, dernier bain pour les 2 gars, une bonne journée.
Apéro sur la plage, repas dans un restaurant de poisson, dernier bain pour les 2 gars, une bonne journée.
29 janvier, La Havane
Arrivés à la Havane,
nous nous arrêtons à la Vigia, la maison d’Hemingway, une
magnifique maison pleine de souvenirs dans un magnifique parc, on y
vivrait volontiers !
Nous arrivons à notre
première « casa » et nous retrouvons avec joie Yanelis
toujours aussi accueillante. Après avoir laissé nos bagages, nous
partons à Miramar rendre notre voiture, pas fâchés car elle
commence à donner des signes de fatigue. Retour dans un vieux taxi
, une Ford de 1957, jusqu’au Prado où nous nous promenons sur
cette belle avenue bordée de façades colorées, témoins de la
grandeur passée.
Nous achetons des billets
pour visiter la fabrique de cigares Partagas, puis déambulons dans
le Barrio Chino où les inscriptions sont chinoises mais où l’on
rencontre peu de population chinoise. Diner à la Cervezeria, avec
ses grandes cuves de distillerie de bière, installée dans un grand
hangar sur le port, un endroit à recommander.
30 janvier, La Havane, départ pour Paris...
Nous partons à pied
visiter la fabrique Partagas, où l’on fabrique d’ailleurs des
cigares de différentes marques. La visite est un peu chère, 10 CUC
par personne et pas le droit de prendre des photos, mais
intéressante. On voit les employés qui déchirent la feuille en 2
pour faire la « capa », mettent dedans la « tripa »et
roulent le cigare qui sera mis dans un moule. Un bon rouleur peut
gagner jusqu’à 900 CUP (environ 45€/mois) mais reçoit en plus 5
cigares par jour, de quoi arrondir son salaire.
Nous visitons le musée
des Beaux Arts, partie art cubain, qui présente des œuvres du
XVIIème à nos jours, marquées par l’époque coloniale mais aussi
par la Révolution, souvent tourmentées.
Il nous reste le temps de revoir les endroits que nous avons le plus aimés : la place de la Cathédrale, et la Plaza Vieja. Dernier arrêt pour laisser nos médicaments dans un centre de santé, où nous les remettons en main propre au médecin, qui les distribuera, nous l’espérons. Puis il faut retourner se changer et fermer les valises. La navette arrive à l’heure prévue, nous voilà partis pour quelques heures d’attente à l’aéroport, mais c’est la rançon des voyageurs !
Il nous reste le temps de revoir les endroits que nous avons le plus aimés : la place de la Cathédrale, et la Plaza Vieja. Dernier arrêt pour laisser nos médicaments dans un centre de santé, où nous les remettons en main propre au médecin, qui les distribuera, nous l’espérons. Puis il faut retourner se changer et fermer les valises. La navette arrive à l’heure prévue, nous voilà partis pour quelques heures d’attente à l’aéroport, mais c’est la rançon des voyageurs !
On nous avait dit qu’il
était un peu tard pour aller à Cuba, que l’ouverture relative de
l’île amenait beaucoup de touristes américains et qu’elle
perdait son caractère. Nous avons tout de même trouvé un pays
encore très pittoresque, avec une population très accueillante. Le
tourisme se développe et heureusement beaucoup de Cubains en vivent,
ce qui leur permet de dépasser les 20€ de salaire moyen. Mais la
casa particular permet d’avoir un contact, autre chose que les
grands hôtels où les gens restent entre eux ! Evidemment un
regret : ne pas mieux parler espagnol !
Nous avons découvert des
paysages très variés et un patrimoine extraordinaire, La Havane est
une ville magnifique et nous espérons qu’elle pourra retrouver son
lustre, il y a des travaux de restauration un peu partout et les
Cubains savent faire, c’est seulement une question de moyens et
d’ampleur de la tâche car ils ont pris beaucoup de retard !
Et partout la musique qui
donne un air de fête, on sent que les Cubains grandissent avec elle
et tout petits, les enfants ont la danse dans la peau. Une belle
destination à conseiller !
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