Pour des raisons
multiples et variées, Cuba ne convenait pas à l'ensemble du groupe
des «voyageurs». Certains connaissaient déjà, d'autres
avaient choisi une autre destination. Qu'importe ! Nous nous
sommes retrouvés comme en 1974 (Maroc) et 2005 (Rajasthan) en équipe
restreinte, à 4 : les Champ's et les Thom's.
Nous
avions besoin d'un coup de chaud dans cette grisaille hivernale et
Cuba répondait bien à ce désir. Nous
avons préparé notre voyage avec Géraldine de l'agence
«Mojitospirit» et ce fut un bon choix. Nous
sommes partis le 18 janvier 2018 et revenus le 31, soit 13 nuits. Ce
blog n'aura donc pas la densité des précédents.
Comme nous n'avions pas de guide, il était difficile d'avoir une analyse affinée de la société cubaine. Même si Marie-Odile se débrouille très bien en espagnol, les échanges se limitaient à l'organisation de notre séjour. Mais partout nous avons reçu un très bon accueil, les Cubains sont des gens sympathiques et peu envahissants. Allez, c'est parti !
>>> Cienfuegos, Trinidad, retour la Havane cliquez ICI
>>> De la Havane à Cienfuegos cliquez ICI
Comme nous n'avions pas de guide, il était difficile d'avoir une analyse affinée de la société cubaine. Même si Marie-Odile se débrouille très bien en espagnol, les échanges se limitaient à l'organisation de notre séjour. Mais partout nous avons reçu un très bon accueil, les Cubains sont des gens sympathiques et peu envahissants. Allez, c'est parti !
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Avec
le décalage horaire de 6 heures, nous sommes arrivés à 18h20 à La
Havane après 10h30 de vol, un taxi nous attend et nous dépose
« calle Jesus Maria » , accueillis par Daisy. Nos
chambres sont confortables, hautes de plafond avec un lit
« kingsize ». Notre hôte nous emmène dans un restaurant
à quelques rues où nous faisons la connaissance d'une
Suisse-Allemande qui connaît bien Cuba. Elle nous donne quelques
tuyaux, elle est réticente sur les langoustes qui la rendent
malade... la note pour un repas simple est plutôt salée. La vie à
Cuba est assez chère, les étrangers paient en CUC et les Cubains en
pesos (CUP).
19 janvier, La Havane
Bonne
nuit réparatrice. Au petit matin nous sommes réveillés par le
chant des coqs dont certains sont perchés sur les balcons. Ce sera
toujours le cas, excepté à Cayo Santa-Maria. Il y a toujours une
basse-cour à proximité, même en ville.
Au
petit-déjeuner, c'est Yanelis qui nous accueille, adorable Cubaine à
laquelle nous annonçons qu'elle ressemble à Barbara Hendricks en
plus jeune, elle a 42 ans. Elle demandera à son frère de regarder
sur internet et sera très contente de la comparaison...
Nous
nous dirigeons vers la vieille ville de La Havane, en chemin nous
entrons dans les cours d'immeubles ouvertes. Les bâtiments sont
magnifiques mais délabrés, certains prêts à s'effondrer et
pourtant occupés.
Les vestiges d'un autre temps sont impressionnants, les escaliers et les sols sont en marbre, les rampes en fer forgé, nous nous rapprochons du centre, plus restauré, même s'il reste beaucoup à faire. Nous nous arrêtons dans une ancienne pharmacie avec ses vitrines et ses pots magnifiques, elle est toujours en activité mais il y a très peu de médicaments à vendre.
Nous nous dirigeons ensuite vers le « Gran Teatro », magnifique bâtiment néo-gothique en marbre du début du XX°s. Sur les conseils d'un voisin de siège dans l'avion, nous y prenons des places pour le lendemain soir, est donné le ballet « Don Quichotte » sur une chorégraphie de Marius Petitpa pour le 200ème anniversaire de sa naissance. 30 cuc pour nous, 30 cup pour les Cubains, c'est vraiment peu cher pour un spectacle du corps de ballet national. Nous faisons le tour du Capitole, copié sur celui de Washington. Il est fermé pour travaux mais devrait, ensuite, abriter le Parlement.
Nos pas nous mènent ensuite à la jolie « Plaza de Armas » et nous visitons le musée d'orfèvrerie rue Obispo.
Dans
cette rue très animée, nous trouvons une sorte de restau-self où
il y a peu de touristes, comme on aime. Les sandwichs chauds au
poulet et porc sont bons et pas chers, nous en ferons notre cantine
du midi. Glaces à l'italienne ensuite, achetées dans la rue.
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Les vestiges d'un autre temps sont impressionnants, les escaliers et les sols sont en marbre, les rampes en fer forgé, nous nous rapprochons du centre, plus restauré, même s'il reste beaucoup à faire. Nous nous arrêtons dans une ancienne pharmacie avec ses vitrines et ses pots magnifiques, elle est toujours en activité mais il y a très peu de médicaments à vendre.
Nous nous dirigeons ensuite vers le « Gran Teatro », magnifique bâtiment néo-gothique en marbre du début du XX°s. Sur les conseils d'un voisin de siège dans l'avion, nous y prenons des places pour le lendemain soir, est donné le ballet « Don Quichotte » sur une chorégraphie de Marius Petitpa pour le 200ème anniversaire de sa naissance. 30 cuc pour nous, 30 cup pour les Cubains, c'est vraiment peu cher pour un spectacle du corps de ballet national. Nous faisons le tour du Capitole, copié sur celui de Washington. Il est fermé pour travaux mais devrait, ensuite, abriter le Parlement.
Gran Teatro début XXe S |
Nos pas nous mènent ensuite à la jolie « Plaza de Armas » et nous visitons le musée d'orfèvrerie rue Obispo.
Repus
et reposés, nous allons vers la «Plaza Vieja» avec ses jolis
immeubles restaurés et colorés et sa statue de coq chevauché une
amazone armée d'une fourchette (on n'a pas bien compris la
symbolique mais c'est joli...)
Très
bon café sur une terrasse, généralement il est bon à Cuba. Puis
visite d'une petite église orthodoxe récente avant d'aller vers le
couvent de Saint François d'Assise, dommage le clocher dominant la
ville est fermé pour travaux, nous passons notre chemin. Rencontre
avec une jeune Cubaine habillée chic et maquillée, on lui fête ses
15 ans , la «quinceanera» qui marque le passage de l'enfance à
l'âge adulte. Tout le monde s'affaire autour d'elle, coiffeuse,
maquilleuse, photographe et bien sûr la maman. Nous en verrons
plusieurs au cours de notre périple. Rue
Brasil, nous montons dans le train présidentiel exposé dont Batista
fut le dernier occupant, le confort et le style de l'Orient-Express !
Nous découvrons avec bonheur la très jolie place de la cathédrale, ensemble harmonieux du XVIII°s, du baroque sobre, en très bon état. La cathédrale est dédiée à San Cristobal. Nous visitons le palais « del Marques de Arcos », joliment meublé. Nous flânons ensuite à l'Atelier Graphique où exposent de jeunes artistes cubains. Dégustation sur la «Plaza Vieja» d'un jus d'ananas et de menthe hachée : excellent ! Les gars prendront souvent une bière, la Cristal très légère ou la Bucanero plus corsée. Nous dînons de tapas arrosés d'un mojito chez Sarra rue Brasil et retour à la Calle Jesus-Maria, sur notre route 2 pas de danse pour Marie-Odile invitée sur un air de salsa...
Place de la Cathédrale XVIIIe S |
Nous découvrons avec bonheur la très jolie place de la cathédrale, ensemble harmonieux du XVIII°s, du baroque sobre, en très bon état. La cathédrale est dédiée à San Cristobal. Nous visitons le palais « del Marques de Arcos », joliment meublé. Nous flânons ensuite à l'Atelier Graphique où exposent de jeunes artistes cubains. Dégustation sur la «Plaza Vieja» d'un jus d'ananas et de menthe hachée : excellent ! Les gars prendront souvent une bière, la Cristal très légère ou la Bucanero plus corsée. Nous dînons de tapas arrosés d'un mojito chez Sarra rue Brasil et retour à la Calle Jesus-Maria, sur notre route 2 pas de danse pour Marie-Odile invitée sur un air de salsa...
Nous
sommes importunés par un groupe de fillettes réclamant de l'argent,
elles s'enfuient dès qu'un adulte intervient, ce sera la seule
fois... Vincent
constate sur son GPS intégré au portable que nous avons fait plus
de 25km dans la ville depuis le matin !!! Nuit
assez agitée car c'est le début du week-end et la fête est dans la
rue jusqu'à 2h du matin, on est dans l'ambiance !
20 janvier, La Havane
Au
petit-déjeuner nous découvrons les occupants de la 3° chambre :
des Américains de la Nouvelle Orléans. Lui est acteur de cinéma,
Tony Bentley, il a joué dans «12 ans d'esclavage» et a découvert
récemment les plages du débarquement en Normandie dont il nous
montre les photos avec enthousiasme.
Nous
avons réservé une «belle américaine», une Ford Victoria de 1957,
rose bonbon ! Notre chauffeur, Léandro, a le look adéquat, il
nous emmène de l'autre côté de la baie en prenant le tunnel qui
passe dessous
Diaporama les belles américaines cliquez ICI
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Nous
arrêtons au pied de la statue du Christ qui domine la baie, passons
devant le musée du Che et escaladons la forteresse San Carlos d'où
nous avons une vue superbe sur La Havane moderne.
Leandro
nous laisse à la forteresse de Castillo de la Real Fuerza que nous
visitons. Elle est du XVI°s et bien conservée. Nous admirons
l'exposition de maquettes de galions et la collection d'objets
retrouvés sur les épaves. Très belle vue de la terrasse sur la
vieille ville.
Visite
rapide d'un petit temple récent où sont déposées les cendres de
l'épouse d'un peintre français qui a créé l'école des Beaux-Arts
de La Havane, jolies fresques sur les murs.
Retour sur la place de la cathédrale pour visiter le musée colonial, il est décevant car les meubles sont entassés sans grâce mais jolie vue sur la place.
Retour sur la place de la cathédrale pour visiter le musée colonial, il est décevant car les meubles sont entassés sans grâce mais jolie vue sur la place.
Après
le repas, nous achetons des petites bananes dans la rue, excellentes,
elles seront souvent notre dessert... Quelques
achats au marché des artisans et spectacle de danseurs sur échasses
au rythme de la salsa, rue Obispo.
Nous prenons un taxi pour aller chercher notre véhicule à Miramar, un quartier résidentiel. Nous prenons le Malecon, large boulevard longeant une digue de 7 km qui protège la ville. Mais la tempête Irma de septembre a fait passer les vagues par dessus en faisant des dégâts. Notre voiture de location est chinoise, une Emgrand, elle est en assez mauvais état et ses pneus lisses nous inquiètent, mais il faudrait repayer 10cuc par jour pour avoir mieux, tant pis on s'en contentera... Pierre et Vincent se partageront la conduite. Allez, c'est Pierre qui se lance en premier ! Nous arrêtons au cimetière de Colon, les monuments funéraires sont en marbre blanc, très kitsch. Puis place de la Révolution, pour voir le mémorial de José Marti, héros de la guerre d'indépendance de 1895 et poète à ses heures. Nous retournons dîner sur la terrasse chez Sarra avant d'aller au théâtre.
Danseurs sur échasses rue Obispo |
Nous prenons un taxi pour aller chercher notre véhicule à Miramar, un quartier résidentiel. Nous prenons le Malecon, large boulevard longeant une digue de 7 km qui protège la ville. Mais la tempête Irma de septembre a fait passer les vagues par dessus en faisant des dégâts. Notre voiture de location est chinoise, une Emgrand, elle est en assez mauvais état et ses pneus lisses nous inquiètent, mais il faudrait repayer 10cuc par jour pour avoir mieux, tant pis on s'en contentera... Pierre et Vincent se partageront la conduite. Allez, c'est Pierre qui se lance en premier ! Nous arrêtons au cimetière de Colon, les monuments funéraires sont en marbre blanc, très kitsch. Puis place de la Révolution, pour voir le mémorial de José Marti, héros de la guerre d'indépendance de 1895 et poète à ses heures. Nous retournons dîner sur la terrasse chez Sarra avant d'aller au théâtre.
Le
ballet Don Quichotte dure presque 3 heures avec 2 entractes. Le
couple vedette et les danseurs du ballet sont excellents, beaucoup de
grâce. L'orchestre est bon, les costumes classiques et harmonieux. Ce
qui nous surprend ce sont les applaudissements à chaque figure
compliquée et réussie. Le public est hétéroclite, beaucoup de
jeunes attentifs et enthousiastes. C'est sans doute là un des
bénéfices de la révolution parmi des dysfonctionnements : la
culture est accessible à tous !
Amaya Rodríguez y José Losada, Primeros Bailarines del Ballet Nacional de Cuba. FOTO: Gabriel Dávalos |
Le
mari de notre hôte est posté sur le balcon pour surveiller notre
voiture garée dans la rue. Il doit rester en faction toute la nuit
pour 5 cuc ! Nous lui proposons d'aller dormir dedans, à son
soulagement nous comprenons que c'est une bonne idée.
21 janvier départ pour Vinales
Après
le petit-déjeuner pris avec un jeune couple de Tours (mais elle est
originaire de Carentan!) nous partons pour Vinales à l'ouest de
l'île.
L'autoroute
qui nous y mène est peu fréquentée et en assez bon état.
Charrettes et chevaux cohabitent avec les véhicules à moteur.
Au
loin nous apercevons bientôt les silhouettes des mogotes, sorte de
monticules rocheux dominant la plaine. Nous arrivons chez Yuniet et
Orlando vers midi. Nos chambres avec salle de bain sont réparties
dans 2 petites maisons roses très soignées.
Après avoir posé nos valises, nous nous dirigeons vers le centre de ce gros bourg très touristique mais calme. Nous déjeunons dans une pizzeria et achetons une carte wifi. Internet n'est pas simple à Cuba. Il faut repérer les points d'accès où se regroupent les internautes
Les Mogotes de Vinales |
Après avoir posé nos valises, nous nous dirigeons vers le centre de ce gros bourg très touristique mais calme. Nous déjeunons dans une pizzeria et achetons une carte wifi. Internet n'est pas simple à Cuba. Il faut repérer les points d'accès où se regroupent les internautes
Nous
visitons le jardin botanique privé où sont regroupées la majorité
des plantes endémiques de l'île dont de superbes orchidées.
Nous
prenons la voiture et nous dirigeons vers les mogotes. C'est une très
jolie vallée avec ses petites maisons colorées, ses buffles et
pique-boeufs et ses cavaliers fumant le cigare à cheval.
Les Mogotes de Vinales |
Retour
à la Casa où Yuniet nous apréparé une langouste à la cubaine,
c'est copieux mais un peu trop cuit. Pina Colada excellente !
Nous
retournons vers le village pour digérer tout cela.
C'est
l'anniversaire de Yuniet, nous le lui fêtons en chantant. Très bon
petit-déjeuner de jus de fruits frais et de pan-cakes arrosés de
miel de Cuba, un des plus bio au monde en raison de l'absence de
pesticides.
Nous
allons chevaucher pendant 3h30 dans la jolie vallée des mogotes.
Superbes paysages très protégés, pas d'engins à moteur autorisés.
Les travaux des champs se font avec le soc de la charrue tirée par
des bœufs.
Une sorte de traîneau en bois leur sert de tracteur pour transporter le matériel, c'est bucolique et très apaisant. 2 arrêts au cours de la balade à cheval pour visiter une plantation de tabac où Juan-Carlos nous explique la cueillette et le séchage des feuilles. Il nous montre comment est roulé un cigare. Nouvel arrêt chez un producteur de rhum et de café.
Une sorte de traîneau en bois leur sert de tracteur pour transporter le matériel, c'est bucolique et très apaisant. 2 arrêts au cours de la balade à cheval pour visiter une plantation de tabac où Juan-Carlos nous explique la cueillette et le séchage des feuilles. Il nous montre comment est roulé un cigare. Nouvel arrêt chez un producteur de rhum et de café.
L'après-midi
est consacré à l'exploration de la grotte Santo Tomas, une des plus
grandes des Caraïbes. La montée est glissante et périlleuse. Munis
de casques et de lampes frontales, nous sommes guidés par un jeune
spéléologue très sympa. C'est un repère de chauve-souris très
précieuses pour l'écosystème.
Dans le village tout proche, nous essayons de trouver des bouteilles d'eau, en vain. Le magasin d'Etat ne présente que des étagères vides ou presque.
La
cousine de Yuniet vient d'ouvrir un restaurant en bois avec une vue
sur le coucher de soleil sur les mogotes, le bien nommé « Sunset ».
Nous y prenons un mojito et réservons une table pour le soir. La nourriture est bonne et copieuse. Nous y goûtons la ropa vieja, ragoût à la viande de bœuf effilochée.
Nous y prenons un mojito et réservons une table pour le soir. La nourriture est bonne et copieuse. Nous y goûtons la ropa vieja, ragoût à la viande de bœuf effilochée.
23 janvier, départ pour Cienfuegos
C'est
au chant des coqs que nous reprenons notre longue route, destination
Cienfuegos 450km.
Nous
repartons vers la Havane pour prendre l'autoroute de l'est A1
A
la jonction des 2 axes, au sud de la Havane, nous découvrons un
petit supermarché tout neuf, suffisamment rare pour s'y arrêter. Il
est bien garni et achalandé. Nous y faisons le plein de bouteilles
d'eau, d'un peu de rhum et de jus d'ananas pour être autonomes en
apéros du soir...Nous ne saurons pas s'il s'agit d'un magasin privé.
Un
seul arrêt sur l'A1, en assez mauvais état, pour prendre une auto
stoppeuse pendant 50 km. C'est un moyen de déplacement très utilisé
à Cuba.
Nous
arrivons vers 13h à l'extrémité de la baie des Cochons, à Playa
Larga. Le nom de cette baie a hanté notre enfance avec la menace
d'un conflit entre les grandes puissances. Et pourtant c'est un petit
paradis, cocotiers, sable fin, mer limpide et chaude ! Bien
entendu, on ne résiste pas et commandons des sandwichs pour après
notre baignade.
Après
cet intermède réparateur, nous arrivons au lieu de débarquement
des mercenaires diligentés par les USA en avril 61 : Playa
Giron.
Nous
suivons un paysage de mangrove jusqu'à notre arrivée à Cienfuegos,
chez Rolando. Nos chambres sont correctes avec accès à une jolie
terrasse. Sur son conseil nous partons vers le centre ville pour
dîner à la Casa du Prado sur la terrasse, un orchestre de jeunes
musiciens très sympa met de l'ambiance.
Vidéo du groupe au restaurant
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Merci pour le blog et les belles photos. Ca fait envie !
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